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« Israël tue des bébés pour le plaisir » : un général israélien compare son pays à l’Afrique du Sud de l’apartheid ~ Songkrah


  
 
“Un État sain d’esprit ne tue pas des bébés pour le plaisir.” – Yaïr Golan, ex-général israélien.
 
 
 le 21/05/25
 
 L’ex-général Yaïr Golan accuse Israël de massacres délibérés sur des bébés palestiniens. 
 
 Une dénonciation choc appuyée par des images, chiffres et témoignages glaçants.
 
Dans un monde où la vérité est souvent étouffée sous des couches de propagande, il arrive qu’un éclat de franchise perce le silence. Ce mardi, Yair Golan, président du Parti démocrate israélien, a lâché une bombe sur les ondes de Kan B. Avec un culot qui frise l’héroïsme – ou la folie, c’est selon – il a accusé l’État d’Israël de s’adonner à un loisir macabre : tuer des bébés pour le plaisir. En effet, ce n’est pas une métaphore, pas une exagération, mais un constat brut, glacial, qui fait vaciller.
Yaïr Golan, chef de file de la gauche israélienne et ancien général de l’armée, n’a pas mâché ses mots. Selon lui, Israël glisse dangereusement vers un gouffre moral, un État « en passe de devenir un État paria parmi les nations », comparable à l’Afrique du Sud de l’apartheid.

“Un État sain d’esprit ne massacre pas des civils, n’a pas pour hobby de tuer des bébés, et ne se fixe pas pour objectif d’expulser des populations”, a-t-il asséné.

Une claque verbale à un gouvernement qu’il décrit comme un ramassis de “rancuniers sans morale”, déconnectés des valeurs du judaïsme et incapables de gérer une crise sans mettre en péril l’existence même du pays.

Des chiffres et des images qui ne mentent pas

Si les mots de Golan choquent, ils ne sortent pas de nulle part. Les chiffres sont là, implacables. Depuis des années, les rapports d’organisations comme l’ONU ou B’Tselem documentent des milliers de morts civils palestiniens, y compris des enfants, dans des opérations militaires israéliennes. Des bébés, des femmes enceintes, des familles entières, fauchés sous les bombes ou les tirs de snipers. Et non, ce ne sont pas des “dommages collatéraux” qu’on peut balayer d’un revers de main.

Sur les réseaux sociaux, les vidéos circulent, crues, insoutenables. Des soldats israéliens qui rient face à des corps sans vie, des maisons réduites en cendres, des enfants ensanglantés. Et que dire de ces T-shirts arborés fièrement par certains militaires, avec une cible dessinée sur une femme enceinte et la mention “1 shot, 2 kills (1 tir 2 morts)” ?

Orna Sasson-Levy, sociologue citée par Haaretz, de l’Université Bar-Ilan, a averti que ces projets pourraient renforcer, stimuler et légitimer l’agression contre les Palestiniens dans les territoires occupés.

« Il y a une insensibilité croissante », a-t-elle déclaré. « On a le sentiment que le Palestinien n’est pas une personne, un être humain doté de droits fondamentaux, et que, par conséquent, on peut lui faire n’importe quoi. »

Ces t-shirts rencontrent un grand succès, avec des milliers d’exemplaires vendus dans le monde entier, y compris auprès de certains sympathisants sionistes.

Quand les sionistes eux-mêmes valident l’horreur

Ce qui rend les propos de Golan encore plus percutants, c’est qu’ils ne sont pas isolés. Les déclarations de responsables politiques, de soldats, d’avocats ou même de citoyens israéliens pullulent, assumant sans vergogne une violence décomplexée. Des ministres qui appellent à “raser Gaza”, des soldats qui se filment en train de détruire des écoles pour “s’amuser”, des civils qui crient leur joie face aux images de bombardements. Une partie d’Israël semble avoir perdu toute boussole éthique, jubilant devant la mort d’enfants ou, au mieux, haussant les épaules avec une indifférence glaçante.

Et pourtant, au milieu de ce naufrage moral, Golan tente un électrochoc. En dénonçant un gouvernement “dépourvu de judaïsme” et “incapable de gouverner”, il appelle à un sursaut. Mais sera-t-il entendu ? Dans un pays où critiquer l’armée ou la politique envers les Palestiniens est souvent vu comme une trahison, son courage pourrait lui coûter cher.

Et combien de bébés devront encore mourir avant qu’Israël ne regarde son reflet dans le miroir ?
 
songkrah.blogspot.com

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