√Le mérite-t-il ? Le Mexique s’effondre alors que les États-Unis renvoient les clandestins chez eux ~ Songkrah
Par Brandon Smith − Le 8 juillet 2025 − Source Alt-Market

Gringo: Arrête de voler notre maison
Oh, quelle délicieuse ironie. Depuis de nombreuses années, j’écris sur la frontière sud des États-Unis et les nombreuses façons dont le Mexique l’a utilisée comme « soupape de sécurité » pour se débarrasser des personnes vivant dans une pauvreté perpétuelle, ainsi que des mécontents, des criminels violents et des révolutionnaires politiques. Qui aurait pu prévoir un jour où la situation s’inverserait et où le Mexique serait écrasé par une avalanche de ses propres citoyens indésirables ?
Mais ne nous a-t-on pas dit que les migrants étaient une « aubaine économique » pour tout pays ayant la chance de les accueillir ?
Les progressistes et les militants en faveur de l’ouverture des frontières ont toujours soutenu que les migrants sont des gens ordinaires qui respectent la loi (tout comme nous) et qui traversent la frontière simplement pour s’intégrer dans notre société et vivre le rêve américain. Ils affirment que les dirigeants mexicains ne contrôlent pas la situation et que les gens sont prêts à tout pour échapper à la criminalité et au déclin social.
En réalité, les responsables gouvernementaux encouragent depuis longtemps les caravanes de migrants à traverser leur territoire et autorisent l’immigration clandestine aux États-Unis afin de faire porter le poids de leurs échecs aux contribuables américains. Les migrants ne cherchent pas à fuir les problèmes du Mexique, ils SONT le problème du Mexique. Plus les autorités mexicaines parviennent à se débarrasser de ces caravanes, meilleure semble être leur situation économique.
J’ai décrit cette dynamique en détail dans mon récent article intitulé « L’économie des étrangers en situation irrégulière : comment les pays étrangers exploitent les frontières américaines à des fins lucratives » . J’y ai notamment examiné les menaces proférées par la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum concernant la taxation éventuelle des transferts de fonds (en dollars américains) envoyés par les migrants depuis les États-Unis vers les banques et les ménages mexicains.
Elle a affirmé que son gouvernement se « mobiliserait » contre les États-Unis si les politiciens conservateurs poursuivaient leur campagne visant à empêcher les clandestins de transférer de l’argent dans leur pays d’origine. Les transferts de fonds sont la principale source de revenus du Mexique provenant de l’étranger. Sans cet afflux d’argent, l’économie du pays subirait une perte considérable.
Au-delà de la question de l’argent facile, il existe toutefois une réalité singulière que je répète depuis longtemps : les pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud ne peuvent survivre à l’afflux de migrants qui reviennent. Ils seront étouffés par les mêmes clandestins qu’ils ont initialement refoulés vers les États-Unis.
L’expulsion de millions de personnes indésirables réduit les statistiques de la pauvreté, du sans-abrisme, du chômage et de la criminalité au Mexique. Je ne peux m’empêcher de rire chaque fois que j’entends des Européens suffisants critiquer les États-Unis pour leur taux de criminalité violente. Ce n’est que maintenant qu’ils commencent à comprendre ce qui se passe lorsqu’on submerge un pays occidental avec une population issue du tiers-monde et une mentalité du tiers-monde. Nous avons certes nos propres éléments faibles, mais accueillir des millions de faibles éléments venus d’autres pays n’arrange rien.
Il est difficile de maintenir un faible taux de criminalité lorsque d’autres pays déversent leurs enfants à problèmes sur votre porte.
De plus, les données sur l’emploi prouvent que les clandestins volent les emplois des Américains et font baisser les salaires américains. Ce n’est pas un hasard si le nombre d’emplois pour les Américains de souche a augmenté ces derniers mois, parallèlement à la diminution des emplois pour les migrants suite aux expulsions.
Mais il y a encore plus de preuves lorsque l’on examine ce qui se passe actuellement au Mexique.
Des émeutes éclatent à Mexico et deviennent chaque jour plus violentes. Les habitants accusent les « immigrants gringos » et les « nomades numériques » d’avoir emménagé dans le pays et d’avoir fait grimper le prix des denrées alimentaires et du logement. Ils se plaignent également que les visiteurs blancs sont autorisés à rester trop longtemps avec leur visa et qu’ils refusent « d’apprendre leur langue ou de respecter la culture mexicaine ». Tiens, ça me dit quelque chose. Le Mexique serait-il passé au MAGA ?
L’ironie, bien sûr, c’est que les conservateurs américains ont mis en garde contre les mêmes problèmes causés par les migrants mexicains et que nous avons été traités de « racistes » et de « fascistes » pour l’avoir fait.
Il y a aujourd’hui environ 700 000 citoyens américains résidant au Mexique, un nombre infime par rapport aux dizaines de millions de migrants mexicains en situation irrégulière aux États-Unis. Mais d’une manière ou d’une autre, ce sont les gringos qui sont responsables de la hausse des prix ?
Les experts immobiliers du marché mexicain affirment que la cause de la pénurie est le ralentissement de la construction de logements (ne nous a-t-on pas dit que nous avions besoin des clandestins pour aider à construire plus de maisons afin de lutter contre la pénurie de logements aux États-Unis ? Pourquoi ne mettent-ils pas tous ces super-ouvriers du bâtiment qui rentrent au pays au travail au Mexique ?). Cette explication ne tient pas compte de l’inflation dans d’autres secteurs de l’économie, tels que l’alimentation et l’énergie. Alors, sont-ce les touristes blancs et les expatriés qui font grimper les prix au sud de la frontière ?
Non, c’est absurde. C’est peut-être le cas dans quelques stations balnéaires, mais la vérité est que les Mexicains sont endoctrinés pour croire que les migrants américains sont la cause de leurs malheurs, alors qu’il s’agit en réalité du retour massif de leurs PROPRES CITOYENS des États-Unis.
Certaines de ces personnes ont été expulsées de force, mais elles sont nombreuses à se déporter elles-mêmes et l’économie mexicaine ne peut tout simplement pas supporter cette pression. La vague a commencé en 2024, avant même l’arrivée au pouvoir de Trump, lorsque de nombreux clandestins ont quitté les États-Unis en raison de l’inflation et de la perspective d’une victoire électorale des conservateurs.
Les émeutes commencent probablement maintenant en raison des expulsions massives. La ville de Mexico, en particulier, a été envahie par des migrants, dont beaucoup proviennent d’autres pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, à la recherche d’un nouvel endroit où s’installer en dehors des États-Unis.
Je le répète : je pense que la population mexicaine est incitée à la violence contre les visiteurs américains par de fausses allégations selon lesquelles ceux-ci font grimper les prix, alors que ce sont les clandestins qui reviennent qui en sont la véritable cause. Les dirigeants mexicains tentent de détourner l’attention de leur population de la situation dans son ensemble.
Il y a bien sûr la question des ONG à prendre en compte. Les dirigeants d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud n’agissent pas de manière unilatérale lorsqu’ils font pression pour l’ouverture des frontières américaines. Les organisations globalistes accélèrent le processus en finançant des programmes qui aident les clandestins à entrer aux États-Unis. Ils le font pour promouvoir leur vision d’un monde multiculturel sans frontières, mais aussi pour déstabiliser les sociétés occidentales et déplacer les groupes de personnes qu’ils considèrent comme des menaces potentielles pour l’avenir (à savoir les chrétiens conservateurs blancs).
Cependant, les organisations non gouvernementales globalistes ne font que faciliter la tâche ; ce sont les gouvernements, comme celui du Mexique, qui fournissent les ressources humaines dont les ONG ont besoin pour travailler.
Maintenant que le Mexique subit le karma de ses actions, que va-t-il se passer ? Tout d’abord, l’économie mexicaine va s’effondrer en très peu de temps. Les prix vont monter en flèche en raison de la demande écrasante des clandestins qui rentrent chez eux (tout comme ils ont contribué à faire grimper les prix aux États-Unis pendant la ruée vers la frontière sous Biden).
Deuxièmement, le chômage augmentera de manière exponentielle, parallèlement à la saturation du marché du travail. La forte concurrence pour des emplois limités obligera le gouvernement à intervenir. Mais au Mexique, le gouvernement dispose de beaucoup moins de moyens pour s’adapter au chaos de l’immigration de masse. Il cherchera à mettre en place des programmes sociaux pour masquer les dégâts, mais cela échouera. Non seulement il accueille des millions de citoyens dont il a tenté de se débarrasser, mais il perd également l’accès aux milliards de dollars américains que ces migrants injectaient dans l’économie mexicaine. C’est un double coup dur.
Troisièmement, les responsables mexicains vont diaboliser les États-Unis pour les expulsions, comme si c’était notre faute s’ils ont envoyé tant d’étrangers dans notre pays sans notre permission. Comme nous l’avons vu, cela conduit déjà à de l’animosité de part et d’autre de la frontière et les Américains seront en danger lorsqu’ils voyageront.
Quatrièmement, si la tendance actuelle se poursuit, le Mexique sera confronté à un effondrement économique. Il ne sera tout simplement pas en mesure d’atténuer l’instabilité causée par la flambée soudaine de l’inflation, la pénurie de logements et les chômeurs qui dépendent de ses programmes sociaux.
Quelles seraient les conséquences pour les États-Unis ? Les émeutes et les violences au Mexique pourraient s’étendre aux États frontaliers. L’infrastructure est quasi inexistante du côté mexicain de la frontière et les restrictions sur les mouvements de migrants sont encore moins strictes, ce qui signifie que des contrôles encore plus stricts seront nécessaires du côté américain pour contrôler les clandestins. Les cartels pourraient bien finir par être le moindre de nos soucis en matière de menaces provenant d’Amérique centrale.
N’oubliez pas qu’une grande partie des Centraméricains considèrent que le sud des États-Unis leur appartient de droit historique. Le mouvement « La Raza » réclame depuis longtemps la reprise de vastes portions du territoire américain au nom de la « décolonisation » (même s’ils sont eux-mêmes descendants de colons espagnols). Je pense qu’ils vont une fois de plus supposer qu’ils peuvent résoudre la plupart de leurs problèmes d’incompétence gouvernementale et de déclin économique en rejetant la faute sur les États-Unis et en poussant leurs citoyens à envahir le pays.
Ils redoubleront d’efforts dans les mêmes actions qui les ont mis dans le pétrin au départ. Lorsque Claudia Sheinbaum parle de « mobiliser » le Mexique contre les États-Unis, c’est très probablement ce qu’elle veut dire : une nouvelle marche vers la frontière américaine dans l’espoir que le Mexique puisse rouvrir la soupape de décharge et soulager ses difficultés économiques.
Le résultat ne sera pas pacifique comme elle semble le supposer ; cela pourrait même signifier la guerre. Ce serait un désastre pour les Mexicains, mais ils dépendent des États-Unis depuis si longtemps qu’ils ne connaissent tout simplement pas d’autre solution. En d’autres termes, ils sont sur le point d’obtenir ce qu’ils méritent : un avant-goût de leur propre médecine. La déstabilisation qu’ils ont tenté d’exporter chez nous est en train de détruire leur propre pays.
Brandon Smith
Traduit par Hervé pour le Saker Francophone
songkrah.blogspot.com
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