√Les règles du flux ~ Songkrah
Nous sommes prisonniers d’une structure. Nous avons baptisé cette structure « Jeffrey Epstein ». − Eric Weinstein
Par James Howard Kunstler – Le 11 juillet 2025 – Source Clusterfuck Nation
Personne en Amérique — pas même les transgenres les plus dérangés, au visage hérissé et aux cheveux roses — ne croit à la dernière histoire sur Epstein racontée par M. Trump et le procureur général Bondi lors de la réunion du cabinet de cette semaine : il n’y a rien à voir, juste un tas de pornographie infantile sans intérêt, oubliez ça…
Mais restez ! Beaucoup de choses bougent, circulent dans l’ombre. Le monde est en pleine mutation, de grands événements se préparent dans les affaires humaines, beaucoup de choses se brisent, tournent, se dissolvent et se reforment, tandis que d’autres s’emmêlent en gigantesques pelotes de laine… Tant d’acteurs agissent comme s’ils vivaient dans un immense palais des glaces, et la trahison est omniprésente. Personne ne semble réellement gérer quoi que ce soit, même si les faux-semblants, les manœuvres et les mises en scène abondent. La colère et l’anxiété du public augmentent de concert.
Une chose est sûre à propos d’Epstein : il s’agissait d’une opération des services secrets. Et une chose est probable : il s’agissait d’une opération conjointe entre la CIA, le Mossad israélien et le MI6 britannique. L’objectif : mettre le plus grand nombre possible de pontes politiques dans le collimateur pour des comportements honteux de la pire espèce et les rendre vulnérables au chantage. Sous leur coupe. Les théories et les suppositions abondent.
Si M. Trump était impliqué dans les manigances sexuelles d’Epstein, comme Elon l’a laissé échapper cette semaine, pourquoi le Parti démocrate ne s’en est-il pas pris à lui lors des trois campagnes électorales (et pendant tous les mois qui les ont séparées) ? Eh bien, pour ne pas trop insister, Elon semble perdre la tête. Son PDG chez « X » l’a laissé tomber cette semaine. Son application d’intelligence artificielle, Grok, s’est mise à débiter des blagues sur Hitler, et son empire de génie mondial est en train de s’effondrer, basé sur un modèle économique défaillant.
Vous pouvez considérer tout ce qui concerne Elon comme un spectacle secondaire pour l’instant, aussi grotesque que cela puisse être. Mais que se passe-t-il réellement dans les trois cercles de ce cirque ? Les bouleversements au Moyen-Orient en sont un. Quelle que soit la raison de la « guerre des douze jours », c’est la fin de la menace israélienne de bombarder le programme nucléaire iranien. Nous leur avons rendu ce service, ou avons fait semblant, comme certains le disent. Donc, Israël, tais-toi à ce sujet pour l’instant… c’est la politique.
Une histoire raconte que les documents Epstein, quels qu’ils soient, qui pourraient se trouver à plusieurs endroits, sont tellement destructeurs pour l’architecture du leadership mondial qu’ils doivent être étouffés afin de permettre un réalignement majeur des forces, des tensions et des politiques à travers le Moyen-Orient, à savoir les accords d’Abraham. Pour l’instant, il est plus important pour M. Trump de mettre tout cela en place que de destituer les différents pervers qui occupent des fonctions officielles dans la civilisation occidentale. C’est comme ça… alors… il faut s’en accommoder.
Supposons que le président ait beaucoup appris sur le monde des services secrets au cours de la dernière décennie, mais surtout ces derniers temps, au cours de son second mandat, grâce à Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national, qui a accès à tous les documents des archives secrètes des services secrets. Le président sait qu’il ne contrôle pas vraiment sa « communauté » du renseignement. Et il compte bien y remédier. On pourrait affirmer que cette soi-disant « communauté » n’est qu’un gigantesque syndicat du crime se livrant aux activités les plus néfastes qui soient dans ce monde corrompu : traite d’êtres humains, trafic de drogue, blanchiment d’argent, trafic d’armes, toutes les turpitudes imaginables. John Ratcliffe ne contrôle pas non plus totalement son agence, même s’il peut utiliser certains de ses services… mais nous y reviendrons plus tard.
Oubliez la gaffe de Bondi. Elle ne fait que suivre les ordres, tout comme MM. Patel et Bongino, qui se retirent, en bons soldats, et uniquement dans l’affaire Epstein. On ne peut même pas exclure la possibilité que Jeffrey Epstein ne soit pas mort. S’agissait-il d’un suicide ? Ou d’une évasion ? Devrions-nous parler d’un transfert vers une destination inconnue ? Je ne l’affirme pas, je le suggère simplement comme une possibilité, car les événements de cette nuit-là dans la prison fédérale de Manhattan sont tellement étranges : les gardes endormis, les caméras de surveillance cassées, la minute manquante dans l’enregistrement de la seule caméra qui fonctionnait, la cellule de prison sécurisée contre les suicides… Mais ensuite, il y a les rapports d’autopsie… pratiquée sur… qui, exactement ?
Il y a une question parallèle à examiner concernant l’Ukraine. M. Trump est extrêmement frustré de ne pas pouvoir mettre rapidement un terme à cette situation et conclure cet accord en or avec la Russie. La guerre en Ukraine est le dernier projet désespéré des globalistes, leur dernier bastion. En disant cela, supposons que les globalistes sont « une entité », une combinaison des atouts puissants qui restent au Royaume-Uni (le MI6 et la pieuvre financière de la City de Londres), des dirigeants bureaucratiques mégalomanes de l’UE (von der Leyen & Co.) et du gang du WEF-Davos. L’Ukraine était leur instrument pour démanteler la Russie. Le projet a échoué. Pourtant, la guerre continue. M. Trump affirme qu’il n’a même pas été informé de la récente attaque de drones à longue portée menée par l’Ukraine au cœur de la Russie pour détruire ses bombardiers stratégiques. Il n’a pas été informé ? C’est quoi ce bordel ???
Est-ce parce que la CIA est devenue incontrôlable en Ukraine ? Mène-t-elle la guerre à sa manière, sans même que M. Ratcliffe ait la main sur le dossier ? En conséquence, M. Trump est extrêmement embarrassé lors de ses nombreuses réunions avec M. Poutine. Ce dernier cherche donc à mettre fin à cette situation extrêmement pénible en remportant simplement la guerre. C’est ce qu’il est en train de faire. Ses conditions ont été simples, claires et directes dès le départ : une Ukraine désarmée et neutralisée qui doit céder les provinces du Donbass, point final, et ne même pas mentionner la Crimée, car il n’y a rien à discuter à ce sujet. Et, bien sûr, un changement de régime à Kiev… Adieu les nazis, merci.
Dans le cours naturel des choses, Zelensky, incompétent et toxicomane, aurait dû être renversé par son propre peuple il y a des mois, et seule la communauté du renseignement américain continue de le soutenir. En tant que dramaturge politique, M. Trump doit faire semblant de s’opposer à la victoire de la Russie dans la guerre en Ukraine – on ne laisse pas la Russie gagner des guerres ! – même si c’est la meilleure solution logique au problème. Il va donc débourser les 100 derniers millions de dollars, probablement juste pour payer les salaires, les retraites et les services sociaux du gouvernement à Kiev pendant un mois ou deux. Mais la Russie va gagner et le Royaume-Uni, l’UE et le Forum économique mondial seront les grands perdants, puis la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne pourront poursuivre leur suicide, comme elles se sont engagées à le faire.
M. Ratcliffe, quant à lui, tente sincèrement de ne pas devenir l’otage de l’agence qu’il est censé diriger. Ainsi, au milieu de toute l’agitation de juillet 2025, il a publié ce rapport sur l’évaluation de la communauté du renseignement de 2017 de l’ancien directeur de la CIA John Brennan, qui a déclenché le RussiaGate. Le rapport de Ratcliffe semblait être un prélude à des poursuites judiciaires. Et en effet, M. Ratcliffe (lui-même un procureur expérimenté) a transmis le dossier au ministère de la Justice pour qu’il soit examiné au pénal… Et voilà… Nous apprenons ensuite que le FBI enquêtait effectivement sur Brennan et l’ancien directeur du FBI James Comey depuis des mois, probablement depuis le jour même où Patel et Bongino ont reçu les clés de leur bureau.
Eh bien, il était temps. Ces deux scélérats séditieux vont passer en jugement, semble-t-il. Peut-être simplement pour avoir menti au Congrès, ce qui est facile à prouver avec des vidéos et des documents, et ne nécessite pas de monter un vaste récit accusatoire qu’un jury hostile à Washington pourrait critiquer. Nous avons également appris qu’il y avait d’autres « cibles » dans l’enquête du FBI. Beaucoup de choses sont en mouvement actuellement. Attendez-vous à une avalanche de rebondissements.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
songkrah.blogspot.com
Enregistrer un commentaire for "√Les règles du flux ~ Songkrah"