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√Joyeux farceurs en parade ~ Songkrah


Les forces derrière ce coup d’État ont tout fait et feront tout pour protéger leur emprise sur un pouvoir illégal et illégitime. − Stephen Miller


Par James Howard Kunstler – Le 21 juillet 2025 – Source Clusterfuck Nation

Ne faisons pas semblant que le RussiaGate ait jamais été autre chose qu’une « conspiration traîtresse » et un « coup d’État qui a duré des années », comme l’a qualifié sans détour le directeur du renseignement national (DNI) vendredi. La farce électorale lancée par la campagne d’Hillary Clinton s’est transformée en une opération de sédition ouverte menée par le président Barack Obama pour renverser son successeur élu, Donald Trump. Le DNI Tulsi Gabbard est allé encore plus loin et a transmis toutes ces informations au procureur général des États-Unis afin qu’il engage des poursuites pénales. Si vous pensez que ce n’est pas extrêmement grave, c’est que vous ne prêtez pas attention.

Le New York Times n’y a pas prêté attention dans son édition de dimanche. Pas un mot sur cette action historique sur la page d’accueil du site web du journal. Vous comprenez maintenant pourquoi les professeurs de droit de Harvard, les veuves du chardonnay de Martha’s Vineyard et tous les hipsters créatifs de Brooklyn persistent dans leur bulle de délire politique. Au lieu de cela, le Times s’est attardé sur l’affaire Epstein, espérant toujours attraper le Golden Golem dans son piège. (Soit dit en passant, le procès intenté par M. Trump contre le comité du prix Pulitzer pour avoir récompensé la couverture du RussiaGate par le Time est toujours en cours.)

Pendant ce temps, la directrice du renseignement national, Gabbard, s’est rendu à l’émission dominicale de Maria Bartiromo et a annoncé que de nouvelles informations seraient divulguées cette semaine. Tôt ou tard, la procureure générale Pam Bondi devra annoncer qu’une affaire basée sur ce renvoi est en cours de constitution. Je pense que c’est exactement ce qui occupe le FBI de Kash Patel depuis des mois, sans aucune fuite — vous pouvez imaginer les sanctions sévères qui s’ensuivraient. Vous remarquerez également qu’il n’y a pas de crime plus grave que la trahison dans notre législation, comme le précise explicitement le rapport du DNI. Le DNI a également déclaré sans ambages dimanche : « Il doit y avoir des inculpations ». Si vous pensez que le DNI a agi sans consulter des constitutionnalistes chevronnés, vous serez déçu.

Et pendant ce temps, le procureur général adjoint Todd Blanche a demandé la divulgation des transcriptions scellées du grand jury sur l’affaire Epstein de 2019 auprès de l’antenne du ministère de la Justice à Manhattan (SDNY). Et considérez ceci : toutes ces informations ont été complètement séparées des dossiers Epstein que l’ancien directeur du FBI Christopher Wray a contrôlés pendant des années, ce qui signifie qu’elles n’ont pas été soumises à des modifications ou à des manipulations. Vous pourrez enfin voir la différence entre les éléments « bidons » de l’histoire et les preuves réelles.

L’histoire de l’ingérence et de la collusion russes pouvait sembler « importante » à beaucoup au début du mois de janvier 2017, avant la première investiture de M. Trump. Mais lorsqu’ils s’en sont pris au général Mike Flynn, le nouveau conseiller à la sécurité nationale, pour avoir eu une conversation avec l’ambassadeur russe, il fallait se douter que quelque chose de louche se tramait. Comme le demandait ce blog à l’époque : pourquoi les ambassadeurs étrangers viennent-ils ici, si ce n’est pour parler avec nos responsables gouvernementaux ? L’histoire était absurde, mais bien sûr, les médias ont contribué à faire renvoyer le général Flynn, puis ont applaudi la poursuite malveillante engagée contre lui par le ministère de la Justice devant le tribunal fédéral de Washington présidé par le juge Emmet G. Sullivan.

On peut également se demander si certains membres des médias d’information pourraient faire l’objet de poursuites au-delà de la garantie de liberté de la presse prévue par le premier amendement. Y a-t-il une frontière entre cela et le fait d’être complice de trahison ? Que pensait faire Dean Baquet, alors rédacteur en chef du New York Times, en publiant toutes ces informations manifestement mensongères ? Ou les producteurs de CNN et d’autres chaînes d’information ?

Ce n’est pas sans raison que le DNI a qualifié ces activités de « complot traître ». Une accusation de complot qui englobe un ensemble de personnes impliquées dans une série continue de crimes prolonge le délai de prescription jusqu’au dernier acte criminel commis par toutes les personnes impliquées. On peut également se demander quelle sera l’étendue du filet tendu par le ministère de la Justice. Inclura-t-il des acteurs aussi évidents que le sénateur Mark Warner, qui a comploté pour jouer le jeu du RussiaGate en tant que vice-président de la commission sénatoriale spéciale sur le renseignement ? Ou l’ancien membre du Congrès Adam Schiff, qui, pendant des années, a prétendu avoir des « preuves » (c’est-à-dire menti) d’une collusion entre Trump et la Russie au sein de la commission du renseignement de la Chambre des représentants ?

Ou le directeur du FBI Wray, qui a caché des preuves, pourrait avoir falsifié des preuves et a apparemment menti au Congrès sur de nombreuses questions liées à cette affaire ? Ou Andrew Weissmann, qui a pratiquement dirigé la fausse enquête Mueller comme une opération de dissimulation du RussiaGate parce que Robert Mueller était mentalement déficient ? Ou les ninjas du Lawfare Marc Elias, Norm Eisen et Mary McCord, qui semblent responsables du piratage des élections de 2020 et de l’opération « insurrection » du 6 janvier (y compris la supercherie de la commission J6 de la Chambre des représentants qui a suivi), ainsi que l’ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi ? Ou l’ancien ministre de la Justice William Barr, qui a gardé pour lui l’ordinateur portable de Hunter Biden pendant la première procédure de destitution de Trump, alors que cet appareil contenait des preuves à décharge qui ont été dissimulées aux avocats de M. Trump ?

Ou l’agent de la CIA Eric Ciaramella, le lieutenant-colonel Alex Vindman et l’inspecteur général des services de renseignement Michael Atkinson, qui ont conspiré avec le représentant Adam Schiff dans le cadre de l’opération « coup de fil à l’Ukraine » qui a servi de base à la première procédure de destitution ? Ou l’inspecteur général du ministère de la Justice Michael Horowitz, qui a bâclé (intentionnellement ?) son enquête sur les irrégularités pénales du tribunal FISA, ou le juge James Boasberg qui a présidé ces irrégularités pénales et en a rendu publiques un grand nombre ? Ou le procureur spécial John Durham, qui a mis des années à ignorer les éléments saillants du coup d’État RussiaGate ? Ou de nombreuses autres personnalités impliquées d’une manière ou d’une autre… McCabe, Strzok, Page, Pientka, Thibault, Baker, Rice, Yates, Rummler, Halper, Pompeo, Haines, Bruce et Nellie Ohr…

Seront-ils tous rassemblés et traduits en justice, comme lors d’un procès de Nuremberg ? Ou feront-ils l’objet de procès distincts ? Ou bien le ministère de la Justice ne s’en prendra-t-il qu’aux hauts responsables : Obama, Brennan, Clapper et Comey ?

Enfin, réfléchissez à ceci : la diabolisation de Vladimir Poutine a préparé le terrain pour la guerre en Ukraine, qui a initialement éclaté en 2014 sous la présidence d’Obama et sous l’égide du département d’État et de la CIA, dirigés par Victoria Nuland, qui a orchestré la révolte de Maïdan. Les révélations officielles faites aujourd’hui par le DNI devraient clairement montrer que M. Poutine ne méritait pas le traitement qui lui a été infligé pendant des années et que les conséquences globales ont été catastrophiques pour la paix mondiale. La moitié de la population américaine croit encore à toutes les conneries inventées de toutes pièces sur M. Poutine, ce qui rend extrêmement difficile pour le président Trump de mettre fin à la guerre en Ukraine qui a fait des millions de morts.

Le RussiaGate a eu des conséquences désastreuses, et il pourrait maintenant y avoir des conséquences pour les joyeux farceurs qui l’ont lancé et qui l’ont entretenu, d’une manière ou d’une autre, pendant une décennie.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

songkrah.blogspot.com

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