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« Ils n’ont pas d’âme » : la charge de la mère d’Elias contre les barbares ~ Songkrah

Capture écran BFMTV 
 
Capture écran BFMTV

 


Face à Apolline de Malherbe, la mère du jeune Elias a taillé en pièces les théoriciens du « vivre-ensemble ». 

Un courage et une dignité qui impressionnent. Moins de cinq mois après la mort du jeune Elias, 14 ans, tué à coup de machette en plein Paris pour un simple vol de téléphone portable, sa mère a pris la parole ce mardi matin sur BFMTV. Celle qui avait publié quelques jours plus tôt une lettre ouverte intitulée « Qui s’est moqué d’Elias ? » est revenue avec le même franc-parler sur le profil des meurtriers de son fils. « Les mots ont un sens. Ce sont des barbares, a-t-elle déclaré dans le plus grand calme, donnant raison à Bruno Retailleau. C'est la définition du dictionnaire : ils sont décivilisés. Ils n'ont pas de morale, ils n'ont pas d'âme. »

Face à une Apolline de Malherbe quelque peu décontenancée par une telle liberté de ton, la mère endeuillée n’a rien caché du profil psychologique des deux suspects mineurs, adeptes du look jogging-baskets, que la presse a audacieusement rebaptisés « Joe » et « Lucien ». Elle a raconté notamment leur absence totale d’empathie et de remords après les faits. « Ils n'ont pas présenté d'excuses, a ainsi relaté Stéphanie. Ils ne comprennent pas ce qu'ils ont fait. Au contraire. Ils disent qu'ils ne savent pas. Ils poignardent un enfant, ils n'ont pas d'explication. »


La violence clanique

Sur X, certains ont voulu voir dans cette attitude une « question de QI ». La possibilité d’une déficience cognitive n’est en effet pas à exclure, mais d’autres mécanismes semblent être en jeu. Très présent dans les médias ces derniers jours, le pédopsychiatre Maurice Berger a largement étudié cette jeunesse ultra-violente, décivilisée et dénuée de toute empathie envers ses victimes. Il a pointé le laxisme judiciaire qui incite à la récidive, mais aussi l’organisation clanique et le bain culturel dans lesquels évoluent ces jeunes gens depuis leur plus tendre enfance. La question ethno-civilisationnelle est bien entendu centrale. Lors de ses prises de parole, Maurice Berger souligne régulièrement l’écrasante surreprésentation des enfants de l’immigration parmi les mineurs violents. En juin 2024 encore, il prenait l’exemple d’un jeune Kosovar qui ne témoignait pas la moindre trace d’empathie envers les deux personnes qu’il avait manqué de trucider.

Dans l’affaire Elias, si les prénoms des deux suspects ont été soigneusement tenus secrets, on sait maintenant que l’un d’eux avait précédemment été expulsé vers l’Afrique en raison de ses nombreux actes de délinquance… De quoi susciter une juste colère envers un État qui nous force à cohabiter avec des bombes à retardement. « Ils ne doivent plus faire partie de la société. Ils ne peuvent pas vivre avec nous », a lâché la mère d’Elias, mardi matin. « Vous ne croyez plus à la possibilité de vivre-ensemble ? », s’est alors inquiétée Apolline de Malherbe. Et Stéphanie de répondre sans détour : « Non, je pense qu'ils mettront en danger d’autres enfants ».


La révolte des endeuillés

Cette interview illustre un changement salutaire qui s’est opéré tout récemment au sein du peuple français. Ce dernier ne veut plus se laisser intimider. Il n’en peut plus des appels à la non-stigmatisation, des alertes à la « récupération », des injonctions au « ils n’auront pas ma haine ». Après avoir perdu un mari, un frère ou un enfant, les Français veulent pouvoir dire leur souffrance et pointer des responsabilités. Ils osent enfin dire les termes, même lorsque la journaliste en face d’eux leur fait les gros yeux.

Il y avait eu la veuve du gendarme Éric Comyn qui s’en était prise à l’« excès de tolérance » de notre État. Il y a eu aussi le père de Benoît, tué à Dax le 31 mai dernier, très remonté contre les « racailles ». Et il y a aujourd’hui la maman d’Elias, impeccable de lucidité quant à l’impossibilité d’un « vivre-ensemble » apaisé.

songkrah.blogspot.com

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